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Titre : Oeuvres complètes de Frédéric Bastiat. Le libre-échange / mises en ordre, revues et annotées d'après les manuscrits de l'auteur (par P. Paillottet et R. de Fontenay]

Auteur : Bastiat, Frédéric (1801-1850). Auteur du texte

Éditeur : Guillaumin (Paris)

Date d'édition : 1862-1864

Contributeur : Paillottet, Prosper (1804-1878). Éditeur scientifique

Contributeur : Fontenay, Roger Anne Paul Gabriel de. Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30064941n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 6 vol. ; in-18

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k202316g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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trc œuvre la même ardeur, la: même persévérance et la même abnégation; que'nous sachions comme elle nous préserverde tout.contact avec les partis politiques grandir, acquérir de l'influence, sans être tentés de la détourner à d'autres'desseins:, :sahs'là mettre au service: d'aucun nom propre! Et si jamais notre'apostolat~s'incarne dans un homme, puisse-t-il, l'heure du triomphe, finir comme finit Cobden Il y a deux mois, l'aristocratie anglaise, selon un usage invariable; voulut absorber cet homme. On lui offrit un portefeuille; M. Peel est lui-même le fils d'un manufacturier,! et Cobden pouvait voir, en espérance, son fils premier lord de la trésorerie. Il répondit simplement « Je me crois plus utile à la cause en restantson défenseur officieux. M–Mais ce n'est,pas tout. Aujourd'hui que )a Ligue l'a placé sur un piédestal qui l'élève plus haut que l'aristocratie e)te-meme;,aujourd'hui qu'elle a remis en ses mains des forces populaires capables de tenir en échec les whigs et les tories, aujourd'hui que de toute part ses amis le pressent dé faire tourner cette immense puissance à l'achèvement de quelque autre grande entreprise, aucune passion, aucune séduction ne peut l'émouvoir; il's'apprête à briser de ses mains l'instrument de son élévation, et il dit à l'aristocratie

«Vous redoutez notre agitation, vous craignez qu'elle ne se porte sur un autre terrain. La Ligue s'est fondée pour l'abolition des monopoles abolissez-les ce matin/et, dès ce; soir, la Ligue sera dissoute. » Non, jamais, depuis dixhuit siècles, le monde n'a vu .s'accomplir dé plus grandes choses avec une si adorable simplicité. Mais si la Ligue nous offre de beaux modèles, ce n'est point à dire que nous ayons à copier servilement sa stratégie. A qui fera-t-on croire que ces hommes graves dont je suis entouré, que des négociants rompus aux affaires et versés dans la connaissance. des moeurs et des institutions des