Mais quand un plan, entre mille autres, obtiendraitl'assentiment au moins de la majorité, dans l'exécution vous retrouveriez presque toutes les difficultés de l'association /b~cM, !e choix de l'autorité, la puissance à lui confier, les garanties contre l'abus de cette puissance, etc. (~). Vous voyez bien qu'une organisation de toutes pièces n'est pas réalisable et cela seul devrait nous induire à rechercher s'il n'y a point dans l'ordre social une organisation naturelle non point parfaite, mais tendant au perfectionnement. Pour. moi, je le crois, et c'est cette naturelle organisation que j'appelle l'économie de la société. Les socialistes admettent le libre-échange en principe. Seulement ils en ajournent l'avènement après la réalisation d'un de leurs systèmes ~M/coM~MM. C'est plus qu'une -question préjudicielle, c'est unenn de non-recevoirabsolue. Mais, après tout, qu'est-ce donc qu'une association volontaire?Elle suppose au moins que les hommes ont une volonté. Pour mettre en commun sa propriété, il faut avoir une propriété, être libre d'en disposer, ce qui implique le droit de la <ro~Mer. L'association elle-même n'est qu'un -échange de services, et je présume bien que les socialistes l'entendent ainsi. Dans leur système rationnel,celui qui rendra des services en recevra à son tour, à moins qu'ils n'aient décidé que tous les services, rendus seront d'un côté et tous les services reçus de l'autre, comme sur une plantation des Antilles.
Si donc ce.à quoi -vous aspirez est une association volontaire, c'est-à-dire un échange volontaire de services, c'est précisément ce que nous appelons liberté des échanges, qui n'exclut aucune combinaison, aucune convention particulière, en un mot, aucune association, pourvu qu'elle ne soit ni immorale ni forcée,. Que ces messieurs trouvent .donc (') Y. t. VI, chap. i. ( A'o/e de /'e'~t<eMr.)