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Le Progrès de la Côte-d’Or, 17 septembre 1883

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Le Progrès de la Côte-d’Or
17 septembre 1883


Extrait du journal

car enfin, le. sentiment de la jus tice, inné chez tous les hommes, aurait reçu pleine satisfaction. Mais point. C’est presque toujours le contraire qui se produit. Allez donc moraliser les populations avec de pareils errements ! allez donc leur persuader que la justice, le droit et l’équité ne sont pas de vains mots, et qu’il ne suffit pas d’avoir à son service une force suffisante pour imposer sa volonté à plus faible que soi. Reconnaissons, toutefois, qu’un premier pas a été fait dans la voie de la raison. Plusieurs conflits in ternationaux ont été terminés par voie d’arbitrage, durant ces temps derniers. La petite Suisse a décidé souverainement entie l'Angleterre et les Etats-Unis. Plus récemment, le président de notre République a été appelé à se prononcer entre deux Etats dissidents. Chaque fois, le pays condamné s'est soumis à l’arrêt rendu, et cette conduite — bien loin de l’amoindrir dans l’es prit de qui que ce soit — n’a fait que le grandir dans l’estime publi que. D....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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