entr'ouvre.) Dieu soit loué! le temps se remet. Au moins cette pauvre princesse aura un rayon de soleil pour protéger sa fuite. (Se reculant «vecun rnozcvemenl de frayeur.) Seigneur Jésus que vois-je? Deux personnes qui s'avancent. J'en reconnais une c'est la duchesse de Milford. Elle parle et gesticule comme une possédée. Elle montre la chaumière. Elle se dirige de ce côté. Vite, fermons la fenêtre. (Elle ferme; un instant après on entencl un coup violent retentir à la porte.) Il n'y a pas, il faut ouvrir. (Elle ouvre la porte.)
SCÈNE VII
ANN, LA DUCHESSE DE MILFORD, LADY
HOWARD, entrant brusquement.
LA DUCHESSE, d'une voix courroucée.
C'est vous qui vous appelez Ann Amstrong et qui avez reçu chez vous une étrangère? Savez-vous qui elle est, d'où elle arrive ? Allons, répondez vite et bien.
ANN, avançant des escabeaux.
Asseyez-vous d'abord, nobles dames. Oui, quoique bien malheureuse, j'ai donné l'hospitalité à une pauvre femme qui venait de loin et qui n'avait pas.
LADY HOWARD, avec impatience.
Ce n'est pas répondre à la question. On vous demande qui est cette femme.
ANN, d'un air étonné.
Je n'en sais rien, nobles dames, je n'ai pas songé à lui demander son nom. (La duchesse et lady Howard échangent un regard de surprise.)