Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 227 à 227 sur 238

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La défense et illustration de la langue française / Joachim Du Bellay ; avec une notice biographique et un commentaire historique et critique par Léon Séché

Auteur : Du Bellay, Joachim (1522?-1560). Auteur du texte

Éditeur : E. Sansot (Paris)

Date d'édition : 1905

Contributeur : Séché, Léon (1848-1914). Éditeur scientifique

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11968311h

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35415660p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (236 p.) ; in-12

Format : Nombre total de vues : 238

Format : application/epub+zip

Description : [Défense et illustration de la langue française (français)]

Description : Collection : Bibliothèque internationale d'édition

Description : Collection : Bibliothèque internationale d'édition

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k166650v

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z R ROLLAND-6975

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


enrichi la poésie, en adoptant pour devise les vers célèbres de Joachim

Renouvelons aussi

Toute vieille pensée.

Pendant que Victor Hugo cultivait l'ode, l'élégie, la ballade, Sainte-Beuve ressuscitait le sonnet, et Vigny chantait l'amour mystique et platonique à l'exemple, sinon sur le mode, de Maurice Scève et de Joachim, car Eloa est la fille spirituelle de Délie et de l'Olive, et nous savons par Auguste Barbier (i) que Vigny apprit à lire et à penser dans les œuvres poétiques de Joachim. Je crois même que c'est là plutôt que dans Pline qu'il puisa le sentiment qu'il a exprimé si souvent, et si puissamment rendu, dans Stello et dans sa correspondance, à savoir que la Nature est mauvaise à l'homme et le traite en marâtre. Les derniers Romantiques avaient quelque peu lâché la forme. Les Parnassiens, sous la férule de Leconte de Lisle, en firent l'objet principal de leur étude. La rime, qui chez Musset était plutôt pauvre, mais « non contrainte, reçue et non appelée, naturelle, non adoptive », ainsi que l'enseignait Joachim, devint tout à coup d'une richesse excessive. Théodore de Banville en fit même un pur exercice d'acrobate, à telle enseigne que Lamartine, irrité, appela un jour les Parnassiens les funambules de la poésie. Joachim du Bellay avait dénoncé la rime équivoquée ou (1) Souvenirs personnels, p. 359. Dentu, 1883.