Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 159 à 159 sur 238

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La défense et illustration de la langue française / Joachim Du Bellay ; avec une notice biographique et un commentaire historique et critique par Léon Séché

Auteur : Du Bellay, Joachim (1522?-1560). Auteur du texte

Éditeur : E. Sansot (Paris)

Date d'édition : 1905

Contributeur : Séché, Léon (1848-1914). Éditeur scientifique

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11968311h

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35415660p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (236 p.) ; in-12

Format : Nombre total de vues : 238

Format : application/epub+zip

Description : [Défense et illustration de la langue française (français)]

Description : Collection : Bibliothèque internationale d'édition

Description : Collection : Bibliothèque internationale d'édition

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k166650v

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z R ROLLAND-6975

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


verdure. Les autres se delectent du secret des chambres et doctes études. Il faut s'accommoder à la saison et au lieu. Bien te veux-je avertir de cercher la solitude et le silence amy des Muses, qui aussi (à fin que ne laisses passer ceste fureur divine qui quelquefois agite et eschauffe les esprits poëtiques, et sans laquelle ne faut point que nul espere faire chose qui dure) n'ouvrent jamais la porte de leur sacré cabinet, sinon à ceux qui heurtent rudement. Je ne veux oublier l'emendation, partie certes la plus utile de nos études. L'office d'elle est d'ajouter, oster ou muer à loisir ce que ceste premiere impetuosité et ardeur d'escrire n'avoit permis de faire. Pourtant est-il necessaire, à fin que nos escrits, comme enfans nouveaux nez, ne nous flattent, les remettre à part, les revoir souvent, et en la maniere des ours, à force de lécher, leur donner forme et façon de membres, non imitant ces importuns versificateurs nommez des Grecs µονσοπάτγοı qui rompent à toutes heures les oreilles des miserables auditeurs par leurs nouveaux