qui montrent les histoires n'cstre fausses, qui ont dit les Gaules anciennement avoir esté florissantes, non seulement en armes, mais en toutes sortes de sciences et bonncs lettres. Mais cela requiert bien un œuvre entier et ne seroit après tant d'excellentes plumes qui en ont escrit, messe de nostre temps, que retistre (comme on dit) la toile de Penelope. Seulement j'ay bien voulu, et ne me semble mal à propos, montrer l'antiquité de deux choses fort vulgaires en nostrc langue, et non moins anciennes entre les Grecs. L'une est cete inversion de lettres en un propre nom qui porte quelque devise convenable à la personne, comme en François de Valoys: de façon suys royal; Henry de Valoys roy est de nul hay. L'autre est en un epigramme, ou quelque autre oeuvre poétique, une certaine élection des lettres capitales, disposées en sorte qu'elles portent ou le nom de l'auteur ou quelque sentence. Quant à l'inversion de lettres que les Grecs appellent l'interprète de Lycophron dit en sa vie en ce temps là