ter, sans riposter la vive fusillade des Arabes, é. laquelle notre artillerie seule répond. Trente hommes seulement sont derrière les princes, et sur ces 30 hommes il y a dix officiers. La bravoure de ces assaillants frappe l'ennemi de terreur et le force à se jeter à travers les précipices, pour fuir ensuite dans toutes les directions.
Sur le piton, on se presse autour des princes, et on se rend compte seulement alors de la hardiesse de cette attaque. Le duc d'Aumale embrasse son jeune frère à travers le sang dont son visage est inondé et qui coule d'une blessure reçue à l'œil.
Le colonel Jamin, aide de camp du due d'Aumale, est tombé à mi-côté, frappé d'une balle à la hanche; nos pertes sont sensibles, mais la victoire est à nous, elle a étéfixée par la prise de ce formidable piton.
Après un instant de repos, la charge reten- titdenouveau,nos bataillons remplis d'ardeur, se précipitent sur tous les points à la fois, et ils ne rentrent au bivouac qu'à 10 heures du soir, après avoir combattu depuis l'aube et sans avoir rien manbé de la journée.
Parmi les bles:és se trouvait M. Espinasse, alors capitaine à la légion étrangère. Il avant