sentiment d'admiration pour un si beau dé'ueuement.
Dans le courant de l'année suivante, Escoffier fut racheté et reçut la juste récompense de sa belle action.
Cependant nos chasseurs se rallièrent à la voix de leurs chefs, et tous leurs efforts sa portèrent contre les cavaliers rouges.
Un instant après, les deux cavaleries se mêlaient, et engageaient une lutte furieuse, qui se termina par laretraite de l'Emir, lequel alla rejoindre son infanterie dans les bois où elle s'était retirée. Il parut évidentqu'Abd-elKader n'avait engagé le combat que pour sauver ce bataillon, le seul qui restât auprès de lui; mais il n'y réussit qu'au prix de6 oificiers, 20 cavaliers tués raide, et d'une douzaine faits prisonniers. De plus, un de ses drapeaux était resté entre nos mains, et son kalifa Abad-el-Baki avait été mortellement blessé. De notre côté, nous avions 12 hommes tués, 15 blessés et quelques prisonniers,
Dès ce jour, Abd-el-Kader, à bout de ressources, se dirige franchement vers le Maroc ety appelle ses lieutenants. Du reste, la guerre qu'il tait depuis qnelque temps n'est plus qn'une guerre de partisans. il évite autant