grand nombre trouvèrent la mort dans les précipices en voulant évites nos baïonnettes. Bien que la journée fût restée à nous, le Gouverneur, disait-on, n'était pas content de la manière dont le colonel avait conduit cette affaire. Il est vrai que personne de nous n'avait reconnu la vigueur ca l'i ntclligence habituelles de M. Leflo dans ce combat de Chaffaïa.
Quelques jours après, nous fimes jonction avec la division deMascara, et le Gouverneur passa la nuit en conférence avec M. le géné-ral de Lamoricière. Séparées de nouveau le lendemain, les deux colonnes agirent contre les Flittas,qui,rasés par M. de Lamoricière, se rejetèrent sur le Cheliff. Le Gouverneur prévenu, marcha aussitôt contre eux et leur enleva 7,000 tètes de bétail; puis, sachant que les Kalifas que nous avions battus le 3 à Chaffaïa n'étaient pas encore sortis de l'Ouerensenis, il se mit leur poursuite et les chassa devant lui jusqu'aux confins du désert.
Le besoin de reprendre haleine, celui plus impérieux encore de donner des vêtements aux soldats, nous ramenèrent à Orléausville. Pendant cette marche, nous nous irou― vâmes, le 11, dans les montagnes des Findges.