à la guerre. Comme cependant son influence ne pouvait plus se faire sentir directement, toutes les fractions de cette tribu vinrent payer l'impôt, excepté les Beni-Bousi, dont le pays s'étend jusqu'aux derniers sommets duDjurjurah.LesBeni-Bousi se croyaient à l'abri de nos coups, parce qu'ils s'étaient réfugiés dans trois villages considérables, situés au delà d'un ravin impraticable; le gouverneur, ayant faitporter des obusiers sur les crêtes, les couvrit d'obus et de balles tirées par les grosses carabines à tige de l'artillerie, et les villages furent incendiés.
La colonne se porta ensuite chez les Flissas ceux-ci, ayant vu du haut de leurs montagnes l'incendie qui venait de détruire les villages ennemis, s'empressèrent de venir acquitter les conditions de la paix, et cette affaire de la Kabylie qui se présentait sous de sombres couleurs, se trouva terminée d'une manière heureuse, grâce à la manière dont M. le général Pélissier sut la mener et à la constance dont les troupes firent preuve dans des circonstances excessivement difficiles.
Lo 29 novembre, le gouverneur général ,par intérim rentrait a Alger, et les troupes regagnaient leurs garnisons.