4 tués, parmi lesquels M. de la Gornerie, officier d'un grand avenir.
Le 14, nouvel engagement près des lieux où, en 1808, l'armée du bey Osman avait été complétement détruite. Les Kabyles, qui comptaient sur une semblable journée, furent battus et dispersés. Nous avions, de notre côté, 3 tués et 47 blessés, dont 3 officiers. Le 15, on entra enfin dans la plaine, et l'armée respira. Les opérations devinrent plus faciles pour le général, qui fit brûler plusieurs beaux villages sans éprouver nulle part de résistance sérieuse.
Le 16, la colonne bivouaquait sous les mursde Djigelly, où, comme nous l'avons vu, M. le gouverneur général attendait le général Saint-Arnaud pour lui donner ses instructions.
Les blessés ayant été transportés sur la corvette à vapeur le Titan, qui devait les conduire à Pliilippeville, et la colonne s'étant refaite en vivres et en munitions, M. SaintArnaud repartit de Djigelly le 19, se dirigeant au sud de cette place.
Le même jour, il eut à enlever plusieurs positions, où l'ennemi perdit une centaine d'hommes, et nous, 2 tués et 31 blessés. La