dications d'un fou. Déjà l'on remarque plus de lenteur dans les contrées de l'Aurès a payer les impôts les populations sont en armes, toutleZibans'insurge, et nous ne pouvons pas songer à agir avant l'automne dans ces contrées dépourvues d'eau pendant d'énormes distances.
Tandis que nous attendions ainsi le temps fa,vorable, l'audace de Bouzian s'était exaltée au point de sortir de son oasis pour venir attaquer nos postes.
Depuis plus d'un mois, le commandant Saint-Germain était menacé soit d'une attaque de vive force, soit d'un blocus dans Biskara. Le 17 septembre au matin, il fut prévenu que les chefs de l'Aurès, Bouzian de Zaatcha, Si-Moktar des Ould-Djellal et un autre célèbre marabout, devaient se réunir et attaquer nos tribus en avant de Biskara. Il forma une colonne de tout ce qu'il avait de monde, au nombre de 300 fantassins et 120 chevaux, et marcha à l'ennemi. Parti de Biskara à midi, il était à 4 heures en présence des Arabes, prés de Sériana.
Sans s'arrêter, il prend ses dispositions de combat, et dirige son infanterie sur le drapeau qui indique la place du marabout, A la