réunir et résolut de pénétrer de vive force dans le village.
Deux colonnes, de 450 hommes chacune, formées par le3° bataillons d'infanterie légère d'Afrique et le 2e bataillon du 2e étranger, après avoir dépassé sous une fusillade trèsvive les jardins bordés de petits murs qui entourent le village, virent tous leurs efforts échouer devant une enceinte crénelée que les obusiers de montagne étaient impuissants à ouvrir et dont ils étaient séparés, d'ailleurs, par un large fossé plein de deux mètres d'eau. Après deux heures de combat, la retraite se fit en bon ordre et ne fut pas suivie au delà de l'oasis. Ce combat, qui fit le plus grand honneur à la vigueur des troupes qui le soutinrent, nous coûta 32 tués et 117 blessés, parmi lesquels un officier supérieur et cinq subalternes.
Le colonel ramena ses troupes à Bathna. On comprend que depuis lors toute négociation fut repoussée; l'échec du 17 juilletacheva de faire un personnage de l'humble habitant de Zaatcha; la vérité sur sa mission ne fut plus douteuse pour les fanatiques musulmans. Il faudra bientôt faire marcher plusde 7,000 hommes pour détruire les effets des prô-