lêê, paisiblement, et les serviteurs du Caïd, qui avaient fait bonne garde pour éloigner les maraudeurs, crurent pouvoir se livrer au sommeil.
Un coup de fusil retentit bientôt dans la tente de leur chef les uns cherchent les armés qu'ils y ont déposées, les autres prennent la fuite, sous l'impression du danger qui les menace.
Lalsal, quoique blessé, sort de sa tente pour faire face aux assaillants il décharge son fusil et cherche à se défendre avec la crosse de son arme; mais il tombe aussitôt aux pieds des meurtriers, frappé à la fois de plusieurs coups mortels, et son cadavre est immédiatément mutilé de la plus affreuse manière. A peine ce crime était-il commis, que les assassins enlevaient l'argent des contributions déjà prélevées (environ 4,000 francs), les armes, les chevaux et les mulets du Caïd, ne laissant sur le théâtre de ce drame que lé cadavre de Sidi-Laltal et sa tente.
Le 24 août, le général Bedeau quitta Constantine à la tête d'une colonne chargée de venger ce chef fidèle, mort victime de son dévouement aux Français, Les principaux dé la tribu des Beni-Kétil furent arrêtés, et une