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Titre : Souvenirs d'un vieux zouave. 2 / par M. Blanc

Auteur : Blanc, Alphonse-Michel (1812-19..?). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1880

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb301099246

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. (438, 430 p.) ; in-18

Format : application/epub+zip

Description : Collection : Collection Saint-Michel

Description : Collection : Collection Saint-Michel

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k166077b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK8-1167 (2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2011

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apporter leurs lettres. Nous eûmes cependant un jour des détails précis et circonstanciés sur leur sort.

Un des prisonniers de Sidi-Brahim, le nommé Bernard, du 8e bataillon de chasseurs, était parvenu à s'échapper au moment où nos pauvres camarades quittaient Taza; ce fut le désordre du départ qui favorisa son évasion. Cet homme, arrivé à Nemours le 21 février, fit connaître que la Deïra venait de s'enfoncer dans les montagnes qui prolongent la chaîne des Beni-Snassen, et que, dans ses courses, le général s'en était trouvé à dix lieues environ. Nos prisonniers conservaient un excellent moral; ils étaient soutenus par l'exemple du colonel Cognord, qui avait refusé l'hospitalité de Bou-Hamedi, chez lequel il eut été beaucoup mieux, pour ne pas quitter ses camarades. Les Arabes étaient étonnés du dévouement de nos officiers pour les soldats, particulièrement de les voir prêter leurs chevaux auxmalades. On n'apprit pas en même temps sans horreur et sans un pénible retour sur la réputation d'humanité qu,on faisait à l'Emir, que six de nos malheul'eux prisonniers, trop malades ou trop fatigués pour suivre la Deïra, avaient été égorgés par ordure de Bou-Hamedi.