de bataillon, et, dans la loyauté de son caractère, il crut de son devoir de ne pas accepter une récompense personnelle,lorsquesescomgnons étaient si étrangement oubliés.
Après avoir offert sa démission, après avoir adressé au ministère les réclamations les plus vives, il demanda à être mis en non-activité, et alla se fixer auprès de son oncle, conservateur des hypothèques à Perpignan. C'est là qu'il se trouvait lorsque le duc d'OrIéans traversa cette ville pour se rendre en Algérie en 1840. Le prince, et ce lui sera toujours un honneur, fit appeler le commandant Cavaignac, et, dans des termes tels que son noble cœur savait les trouver, le pressa si vivement de renoncer à son inaction, que le commandant le suivit de près et vint prendre le commandement du bataillon d'Afrique, assiégé dans Cherchell par tous les Kabyles des Beni-Menasser.
Le second trait quej'aiàciter de cet homme de bien appartient à l'histoire, et sera placé par la postérité au nombre des plus grands exemples de courage civique.
Je veux parler de la façon noble et digne dont il quitta le pouvoir exécutif. Peu de héros ont été aussi grands dans l'antiquité, et.