fuyards et en balayer la vallée, après un feu très-vif de tirailleurs. Après cela, le général Korte, jugeant impossible d'attaquer les hauteurs avec sa cavalerie, prit une forte position, et envoya les goums aux ordres du colonel Daumas, incendier les villages les plus rapprochés de la vallée.
Cependant le combat continuait sur les crêtes; les Kabyles nous disputaient avec acharnement tous les villages et les positions qui les couvraient. Nos efforts se portaient surtout sur la droite, lorsque les torces des Flissas vinrent refluer vers le centre, au point même où avait eu lieu le combat de l'avantgarde.
Le maréchal, se mettant aussitôt à la tête des 3e léger et 26e de ligne, les attaqua avec une vigueur nouvelle, et les refoula l'espace d'une ou deux lieues au loin.
VA ce moment, le général Gentil, qui opérait sur la gauche, ayant rallié le Gouverneur, reçut l'ordre de descendre au camp avec ses bataillons, qui devaient y reprendre leurs sacs, et d'incendier tous les villages sur son passage.
Les Kabyles prirent ce mouvement pour notre retraite, et, s'excitant de nouveau an