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Titre : Sedan durant la guerre de 1914 à 1918 : 52 mois de prison à Sedan (1914-1918). 1 / Henry Rouy,...

Auteur : Rouy, Henry (1850-19..). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1919

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb312628134

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. (335, 150 p.) ; in-8

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Format : application/epub+zip

Description : Collection numérique : Fonds régional : Champagne-Ardenne

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1654478

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-40581 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2011

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raine qui est inondée d'hommes, de femmes, d'adolescents allemands.

A propos de ces derniers, le bruit se répand qu'un certain nombre auraient bruyamment manifesté à Floing contre l'insuffisance des vivres, auraient pillé plusieurs terrains, et que l'on a dû faire appel à la gendarmerie.

Mais une da.te mémorable que les Allemands passent naturellement sous silence, c'est celle du 6-11 septembre il y a trois ans que se livrait, entre deux millions d'hommes au moins et sur des fronts de plus de 300 kilomètres, l'inoubliable bataille de la Marne lutte stratégique de cinq journées bataille unique dans la conception de Joffre mais vingt batailles, « accolées de Paris à Verdun », auxquelles on ne peut comparer peut-être les plus grandes d'aucun temps bataille où la garde prussienne perdit plus de 8.000 hommes avec toute son artillerie et après laquelle les armées allemandes vaincues, sous les yeux de l'Empereur lui-même, se mirent en retraite, s'entraînant les unes les autres. Ce n'est pas à nous qui vîmes le désarroi profond de leurs colonnes, l'affolement de certains officiers et soldats rentrant dans des maisons qu'ils avaient, pleins de morgue, quittées peu auparavant, nous annonçant qu'ils seraient à Paris le 7 septembre, ce n'est pas à nous, disons-nous, qu'il faut parler de « repli, tactique ou métlaodique, de la Marne sur l'Aisne », ni soutenir que l'armée allemande, comme on l'insinue au peuple le plus naïf, n'a pas voulu entrer dans la capitale, parce que la peste y règne!! Non, les vastes espérances de l'ennemi se sont évanouies alors « Paris Verdun Calais

Le Gouvernement français revient de Bordeaux à Paris, qui illumine

Le Kronprinz n'est pas et ne sera pas à Verdun

L'Empereur n'est point à Calais;

Et de Moltke disgracié est remplacé par Falkenhayn Tout le plan allemand s'est écroulé

Pourquoi faut-il qu'à cette magnifique victoire française,