toujours dans un esprit de justice, d'équité et même de conciliation. Il ne se posa jamais en face de l'Église dans une attitude de susceptibilité jalouse, d'hostilité ouverte ou cachée, qui est le propre des gouvernements gallicans et révolutionnaires.
Il avait pour elle les sentiments d'un fils respectueux et dévoué, et n'aspirait qu'à la concorde et à l'entente cordiale.
Un fait rapporté par le Confesseur de la reine Marguerite nous donnera une idée de sa bienveillance et de la délicatesse de ses procédés envers l'Eglise.
« Comme l'abbé de Saint-Denis fut une fois allé à Pontoise, où le benoit roi était, qui croyait que l'abbaye de Saint-Denis lui dût le droit ordinaire de gîte, il dit à cet abbé, par bonne intention, comme l'on croit « Père abbé, pourquoi ne « vous accordez-vous avec nous pour le droit que « vous devez? Bien pourra être qu'aucuns des rois qui après nous seront ne vous aimeront pas « tant comme nous fesons. » Lors fut avis à l'abbé qu'il entendait à l'affranchir pour peu de chose de ce droit, s'il le devait, pour que l'abbaye ne fût pas grevée des rois qui viendraient après lui. Et l'abbé lui répondit qu'il ne lui devait nul droit, car il avait charte de rois qui avaient été avant lui, par laquelle la dite abbaye avait été