Le corps municipal exerçait aussi des droits de police. Il avait pour agents des sergents qui portaient une baguette fleurdelisée et étaient chargés des divers quartiers de la ville.
Les Parisiens avaient demandé au roi de se garder eux-mêmes et les gens de métier s'étaient engagés à faire le guet à tour de rôle et de s'armer à leurs dépens. Saint Louis le leur accorda, tout en entretenant à ses frais un autre guet de vingt sergents à cheval, et quarante à pied, sous le commandement du chevalier du guet. Le Prévôt du roi avait le suprême commandement des deux guets.
Le corps municipal était chargé des approvisionnements, de la voirie, des travaux d'utilité publique, de l'administration des biens municipaux il réglait l'ordre des fêtes et des cérémonies publiques.
Le service de la voirie était confié au voyer. Jean Sarrasin, qui eut cette charge sous saint Louis, nous en fait connaître les attributions. Sans l'autorisation du voyer, on ne pouvait ouvrir ni rue, ni marché. Il ne devait rien souffrir qui encombrât le chemin trop disconvenablement à l'égard des prud'hommes. Il faisait les saisies, demandait main forte au prévôt, etc. Dans les différentes corporations dont ils faisaient partie, les Parisiens trouvaient d'autres