Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 48 à 48 sur 424

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Paris au temps de saint Louis : d'après les documents contemporains et les travaux les plus récents... / Louis Boutié

Auteur : Boutié, Louis. Auteur du texte

Éditeur : Perrin (Paris)

Date d'édition : 1911

Sujet : Paris (France) -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34217112f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (V-408 p.) : pl. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 424

Format : application/epub+zip

Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1651281

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37366

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


office le bailli de Brioude, parce qu'il donnait l'exemple des mauvaises mœurs en entretenant, quoique marié, une concubine 1. Avec l'ordre moral, ils rétablissaient partout la justice. « J'ai eu la bonne fortune, dit Boutaric, de trouver aux archives de l'Empire une partie des procédures des enquêteurs. C'est un spectacle admirable de voir le soin avec lequel ils allaient audevant des plaintes du peuple, et avec quelle justice ils prononçaient soit contre le roi, soit contre ses officiers 2. »

Ses ordonnances dont nous admirons la sagesse, saint Louis les préparait et les élaborait dans.le silence de son cabinet, sans autre préoccupation que celle du bien de ses sujets, sous l'œil de Dieu dont il invoquait les lumières. Il ne négligeait pas celles de ses conseillers. Mais « quand il voyait le droit tout clair et évident, dit Joinville, il prenait sa détermination tout seul, sans recourir à son conseil ».

Ajoutons qu'après l'avoir consulté, il ne suivait pas toujours son avis, comme lorsqu'il signa avec Henri III le traité de Paris (ia58) malgré les conseillers « qui furent très contraires à cette paix ».

En somme, il n'est aucun acte de son adminis1 Boutarie. Alph. de Poitiers, p. 4og.

2 Boutaric. Alph. de Poitiers, p. 388.