encore que les soins matériels les bons exemples et les consolations de la religion qui leur étaient prodigués.
« Les innombrables legs en faveur des Hôtels-Dieu qu'on trouve dans les testaments du moyen âge, dit en terminant M. Legrand, sont les meilleures preuves de l'estime dans laquelle ils étaient tenus par les contemporains. Il est rare à cette époque qu'un bourgeois meure sans laisser quelque somme d'argent à l'hôpital. » Les nobles et les riches ne se contentaient pas de fonder des hôpitaux ils visitaient euxmêmes les malades, leur distribuaient des vivres et de l'argent, pansaient leurs plaies, lavaient humblement leurs pieds. Saint Louis leur donnait l'exemple de ces actes admirables de charité et d'humilité.
Le Confesseur de la reine Marguerite nous dit que « tout son cœur décourait aux pauvres et aux malades. qu'il allait souvent aux Maisons-Dieu de Paris, de Compiègne, de Pantoise, de Vernon, d'Orléans et visitait les pauvres et les malades qui là gisaient et les servait en sa propre personne. et leur faisait larges pitances quand il entrait à eux, et leur administrait de ses propres mains pain, chair ou autres mets qu'il avait fait appareiller pour les malades par ses queux et apporter là.