permise que trois fois par semaine. En dehors des jeûnes prescrits par l'Église, il y en avait d'établis par la règle tous les vendredis, du 14 septembre à Pâques.
La nourriture des pauvres devait être aussi bonne que celle des religieux et même plus soignée et plus recherchée, si leur état l'exigeait. Des donations étaient faites pour permettre de distribuer aux malades les mets qui leur feraient le plus de plaisir.
Ces malades étaient réunis dans une grande salle voûtée, supportée par des colonnes, comme une nef d'église. La chapelle était sous la même voûte. C'était vraiment la Maison-Dieu, abritant sous le même toit Jésus-Christ, et ses membres souffrants.
Les lits étaient séparés par des rideaux ou par des boiseries formant des sortes de cellules. Un balcon régnant à une certaine hauteur le long du mur permettait de surveiller l'ensemble de la salle.
On a critiqué avec raison l'usage assez général alors de mettre plusieurs malades dans un même lit. Mais le lit séparé n'était pas inconnu et même, en cas de maladie grave, était le seul employé.
Dans ces hôpitaux du moyen âge les malades trouvaient quelque chose de plus précieux