un prieur (maître) à qui il uonliait la direction spirituelle et temporelle de la maison et auquel les Frères et les Sœurs s'engagaient à prêter obéissance.
Le Maître administrait les biens sous le contrôle de la communauté.
Chaque semaine la communauté se réunissait en chapitre pour traiter des affaires de la maison. C'est là qu'on prenait les décisions importantes pour l'administration des biens, les ventes et les achats, etc., qu'on prononçait les peines encourues par les f'autes signalées au chapitre. Parmi les Sœurs, le Maitre choisissait une Maìtresse à qui était confiée une partie importante de l'autorité la direction des Sœurs, le service intérieur, la surveillance des soins à donner aux malades. Chaque matin, au sortir de la messe, tous s'assemblaient devant elle pour prendre ses ordres.
A l'heure des repas les Frères et les Sœurs se rendaient dans la grand'salle de l'hôpital, et servaient les malades avec charité, déférence et respect. Leurs régies leur rappelaient que ces malades étaient les véritables seigneurs de la maison, les représentants de Jésus-Christ. C'était seulement après avoir présidé au dìner des malades que les hospitaliers pouvaient aller prendre leur nourriture. La viande ne leur était