et les agents de la corporation, dont ils assuraient le fonctionnement régulier. Leurs fonctions étaient de courte durée, le plus souvent d'une année seulement.
Les communautés ouvrières relevaient tantôt du pouvoir royal, représenté par le Prévôt de Paris, tantôt des grandes abbayes sur le territoire desquelles elles se trouvaient, quelquefois même des grands officiers de la couronne que le roi en avait chargés.
L'association corporative était doublée d'une autre association, qui, connue d'abord sous le nom de boite ou aumône du mestier, prit ensuite celui de confrérie.
Dans le Livre des Métiers la confrérie n'apparaît que sous la forme d'une caisse de secours administrée par les jurés, recevant certains droits d'entrée et quelque part dans les amendes, mais sans ressources régulière1. Ayant débuté au milieu du xrme siècle, l'organisation charitable alla se perfectionnant, et fut d'un grand secours aux invalides du travail, aux malades, aux « povres vieilles gens du métier, décheuz parfait de marchandise ou de viellence ».
Les gens de métier placèrent la corporation et la confrérie sous l'invoc:ation d'un saint patron, et dans une chapelle particulière de l'église du quartier ils faisaient dire des messes pour les