sont trois drapiers, ayant 172.000, 160.000 et i5o.ooo livres de rente, calculées sur la valeur actuelle de l'argent 1.
Les étoffes de coton apportées d'Orient étaient encore peu répandues. C'est la laine qui dominait et servait à faire des vêtements amples et chauds (houppelandes, peliçons, capes, manteaux) dont on aimait à s'envelopper dans un temps où l'on voyageait beaucoup à cheval, et où les appartements n'étaient pas chauffés comme de nos jours. Au total, ces habitudes étaient beaucoup plus saines, puisqu'il est toujours facile de se débarrasser d'un vêtement trop chaud, et qu'on n'avait pas ainsi à craindre ces brusques changements de température de l'intérieur à l'extérieur, causes de beaucoup de maladies.
Le peliçon, robe de dessus, était un vêtement d'apparat que son ampleur et les fourrures dont il était doublé rendaient cher. On en faisait présent aux personnes que l'on voulait honorer. Les fourrures étaient très en usage, surtout chez les nobles, qui employaient les plus précieuses hermine, martre, zibeline, petit-gris, menu vair. Pour la petite noblesse et la bour- geoisie, il y avait l'écureuil, le lièvre, le renard, 1 Ibid., p. 245.