II
LE VÊTEMENT ET LA TOILETTE
Le vêtement et la toilette faisaient travailler de nombreux métiers.
Les tisserands de drap ou de lange fabriquaient l'estanfort, le camelin blanc et brun, les draps rayés et mtrbrés.
Les laines indigènes, fournies principalement par le Languedoc, le Berri, la Normandie, étaient moins estimées que celles qui venaient d'Angleterre et d'Espagne.
A Paris, la filature occupait quatre corporations fileoses de laine, filandriers et filan- drières de chanvre et de lin, fileuses de soie à grands fuseaux, fileuses de soie à petits fuseaux. Les procédés et les instruments étaient à pell près les mêmes que ceux qui sont encore en usage dans nos campagnes. Le fuseau était considéré comme donnant de meilleurs résultats que le rouet'.
Le commerce de drap, très actif à Paris, était surtout alimenté par les fabriques de Flandre et de Normandie. Paris avait aussi des fabriques1 G. Fagniez. Études sur l'industrie de Paris au XIIIe siècle, p. 221.