Victor, le clos Sainte-Geneviève, le clos Bruneau, le clos etc.
Ce n'était pas alors le beau temps pour les ivrognes. On n'avait pas encore inventé ces drogues malsaines, ces boissons meurtrières qui se débitent dans nos estaminets, dans nos cafés. On n'avait guère que le vin pour s'enivrer et encore y avait-il des obstacles. Saint Louis avait fait des règlements sévères pour les cabarets. Il est vrai qu'à chaque taverne était attaché un crieur public qui parcourait les rues, un broc et un hanap à la main, offrant du vin aux Passants altérés. Mais les buveurs de profession ne pouvaient y trouver leur compte.
Les cervoisiers ou brasseurs ne pouvaient faire leur cervoise (bière) « fors (si ce n'est) d'yauc (eau) et de grain, c'est à savoir, d'orge et de drogie (drèche) ».
1 Le fabliau de la Bataille des vins (XIIIe siècle) donne une longue liste des meilleurs crus de France, dont la plupart ont gardé leur vieille renommée Beaune en Bourgogne, SaintEmilion en Guyenne, Epernay en Champagne. Il y a exception Pour le Saint-Pourçain d'Auvergne, placé alors au premier rang. Dans le fabliau, nous trouvons cités les vins d'Anjou, du Berri, du Nivernais, de l'Orléanais, de la Touraine, de la Provence, de Narbonne, Béziers et Languedoc, de Bordeaux.