des rejetons destinés à entretenir la race dans les hautes sphères de la société, et que l'anémie et le nervosisme aillent s'aggravant de génération en génération ? »
« Notre race parisienne, dit M. Du Camp (Paris, t. IV) est chétive étiolée, lymphatique et malvenue. »
Grâce à l'éducation et aux mœurs contemporaines, tout s'étiole, tout s'atrophie les corps, les intelligences, les volontés seule la sensibilité s'hypertrophie. « En nous rendant la vie trop facile, notre civilisation a tellement affiné la race, exalté le système nerveux aux dépens de tout le reste, que nous sommes devenus des êtres tout de sensation, ressentant à l'excès le plaisir comme la douleur. Nous ne sommes pas de la même trempe que nos ancêtres. La débilité des corps entraîne la faiblesse de l'esprit. »
Avec une forte éducation chrétienne les enfants trouvaient autrefois dans la famille le souvenir des ancêtres, les traditions du foyer domestique. Ils restaient étroitement unis autour de ce foyer. On ne s'éloignait que rarement de ce coin de terre béni, « où le passé, le présent et l'avenir viennent se toucher et se reconnaître », où chacun prend sa part du capital de vertu, d'honneur et de noblesse créé par les générations successives. Afin de mieux assurer la transmission