dont les médaillons étaient les chapitres, où les fidèles pouvaient lire les pieuses légendes des saints.
Sous le règne de saint Louis, les maîtres verriers de Paris firent preuve d'une activité étonnante. En 1248, la Sainte-Chapelle fut ornée de ses quinze verrières, les plus grandes qu'on eîit encore vues. Aux deux nouveaux transepts de Notre-Dame on plaça les rosaces, qui ont 13m, 5o de diamètre. Les nombreuses églises de Paris reçurent alors ces innombrables verrières, dont on voyait encore des restes au xvme siècle.
Au xme siècle, dans les vitraux on ne voit plus les draperies collant au corps, mais les robes flottantes et les larges manteaux où le corps est à l'aise. Les plis simples et sobres n'ont presque plus rien de conventionnel. Le geste devient plus vrai la figure humaine est mieux dessinée'.
Dans les églises gothiques, la peinture murale fut profondément modifiée. Il fallut exalter les tons des couleurs jusqu'au ton des vitraux. Alors apparurent les bleus d'azur, les vermillons, les pourpres, et les ors. A la Sainte-Chapelle, le rouge et le bleu, relevés de touches d'or, rivalisent avec les couleurs translucides des vitraux. 1 A. Michel. Ilisl. de l'art, t. II.