Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 171 à 171 sur 424

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Paris au temps de saint Louis : d'après les documents contemporains et les travaux les plus récents... / Louis Boutié

Auteur : Boutié, Louis. Auteur du texte

Éditeur : Perrin (Paris)

Date d'édition : 1911

Sujet : Paris (France) -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34217112f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (V-408 p.) : pl. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 424

Format : application/epub+zip

Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1651281

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37366

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


du symbole. Toutes les créatures étaient appelées à coopérer à cet enseignement, et la cathédrale devenait un abrégé du monde. Soumis à la direction du clergé les artistes savaient interpréter les leçons cachées que renferme la nature, et les traduisaient sous des formes qui impressionnaient vivement les fidèles. Parfois ils donnaient libre carrière à leur fantaisie, et nous trouvons dans leurs œuvres certaines joyeusetés qui nous étonnent. Mais l'église les tolérait, parce qu'à cette époque on ne trouve encore rien qui sorte des limites des convenances et de la décence 1.

Des grandes pages théologiques et morales écrites sur les murs des cathédrales et destinées à enseigner la doctrine chrétienne à la foule des illettrés qui n'avaient ni psautier ni missel, nul doute que l'ordonnance ne fut réglée par le clergé.

Les artistes n'étaient que les interprètes de la pensée de l'Église, qui leur traçait leur programme. Ils ne pouvaient se départir des traditions, des formules d'art élaborées par des moines artistes et théologiens des siècles précédents, traditions renfermées dans des manuels écrits, ou dans des modèles dessinés transmis i E. Male. Op. cit.