plus sublimes sentiments, s'y trouvait réuni. Quelle joie pour les Parisiens, aux jours de fête, si multipliés alors, de se transporter en foule dans leur magnifique cathédrale, encore dans tout l'éclat de sa jeunesse.
Commencés au xrr° siècle les travaux de NotreDame se continuèrent pendant le XIIIe, et un chroniqueur du temps disait que « cette œuvre, une fois terminée, n'aurait point d'égale eu deçà des monts ».
Reims, Amiens, Chartres lui ont donné des rivales où l'on peut admirer des voûtes plus hardies, de plus riches sculptures. Mais aucune n'offre autant d'unité, une si harmonieuse beauté de l'ensemble, et l'on s'explique le naïf enthousiasme d'un de ses admirateurs du xrve siècle « Quoique des esprits étroits prétendent connaître de plus belles églises, je trouve pour ma part, sauf le respect qui leur est du, que, s'ils voulaient tenir compte de l'ensemble et des parties, ils renonceraient bien vite à une telle opinion. Ou trouver deux tours si parfaites dans leur magnificence, si hautes, si larges, si solides, entourées d'une si grande variété d'ornements? Où trouver une suite si compliquée de voûtes latérales? Où trouver un ensemble si éclatant de chapelles adjacentes?.J'apprendrais volontiers où l'on pourrait voir deux rosaces comme celles