et que vous ne. — Goddem interrompit l'Anglais, est-il permis d'être Chinois à ce point-là.
L'homme àu,grand livre.
Un paysan qui avait conduit à Leipsig une voiture de bois, s'arrêta au faubourg. Un bourgeois, nommé Singulier, marchande et achète lo bois pour un certain prix. Mais, comme il est très-pressé, il donne verbalement son adresse au paysan, et lui recommanda de le suivre incessamment. Néanmoins, celui-ci ayant reçu des arrhes, entre dans la maison la plus proche, boit quelques verres d'eau-dc-vie, et oublie tout-à-fait lo nom et la demeure du bourgeois. Que faire? Il conduit au hasard sa voiture dans la ville, espérant se rappeler tout cela en chemin. Après avoir frappé a toutes les portes de plusieurs rues, il en vit une d'où sortait uno foule de jeunes gens. Il aborde un de ces enfants, et le prie en grâce de lui dire où demeure l'homme qui vient d'acheter du bois ? — Mon cher ami, répliqua malicieusement le petit lutin, j'étudie ici, et je devrais à la vérité tout savoir; mais, comme il n'y a encore que six semaines que je fréquente l'école où l'on apprend tout, je ne suis pas encore assez avancé pour répondre à de pareilles questions. Mais il y a dans cette maison-ci un homme qui a toujours un gros livre devant lui, et qui, pour deux gros (six sous), vous satisfera infailliblement. Enchanté de cette nouvelle, le paysan se hâte d'aller dans cette maison. Il entre dans l'auditoire du