tabatière, sa pipe, sa blague, et une foule do menus objets à divers usages.
31. le président: Vous jurez de dire toute la vérité sur les choses que vous savez relatives à cette femme, prévenue du vol d'un paquet de linge?
JolLivet: Je ne peux pas, mon juge; je ne connais rien de tout ça, ni la femme, ni le vol, ni le paquet, ni le linge; si c'était du vieux linge, c'est ma partie, jo vous dirais le prix au en toile ou calicot, n'importe. (Cependant le témoin finit par jurer). M. le Président: Êtes-vous parent ou allié de la prévenue ?
Jollivel: De qui, s'il vous plaît?
M. le Président De cette femme regardez à votre droite, à côté du gendarme. Êtes-vous son parent? Jollivet Je n'en sais rien. Oh! oh! mais un moment j'en ai beaucoup, de parents, je suis le onzième de ma mère; ça en donne des neveux et des nièces ça serait une chance, si j'allais en retrouver une ici, moi qui n'a pas trop de moyens sur mes vieux jours. M. le Président Regardez cette femme, répondez. Jollivet: Mais oui, il faut quc je la regarde. Où donc que j'ai mis mes lunette, ? (Il cherche dans ses poches et longtemps). Ah! que je suis bête! dans mon chapeau! (Il mot ses lunetter et regarde la prévenue). Belle fille! Que que ça peut avoir?. vingt-cinq à vingt-six ans! Bien bâtie, ma foi. Dites donc, la petite, vous n'êtes pas une Jollivet ?
La prévenue Non, monsieur, je m'appelle Marie Murât.
Jollivet Murât j'ai entendu parler de ce nom là. (Il cherche, se gratte la tête, et reprend d'un ton penaud) Psit! psit! oui, oui, j'y suis. C'est que, dans