Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 196 à 196 sur 313

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Les soirées amusantes ; recueil nouveau et varié d'historiettes curieuses, piquantes anecdotes...

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1874

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33607178q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-18

Format : Nombre total de vues : 313

Format : application/epub+zip

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k164998n

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-60921

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/03/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98%.


Erreur d'an maire.

Un jeune soldat, sous les drapeaux depuis peu de temps, écrivait au maire de B. (Aisne), son village natal, pour le prier de donner des nouvelles à sa famille, qui ne savait pas lire, et lui apprendre qu'il était fusilier dans tel régiment.

A la lecture de cette lettre, le magistrat municipal ne sait plus que faire, Comment ? Quoi 1 N. fusillé 1 Qu'a-t-il donc fait? En quoi s'est-il rendu coupable? Quel est son crime, grand Dieu lui qui, avant son départ, s'était toujours si bien conduit et n'avait jamais encouru la disgrâce de l'autorité locale pour infraction à ses règlements Comment apprendre cette fâcheuse nouvelle à sa famille ?

Pour sortir d'embarras, le maire va trouver un sien voisin, confrère en municipalité, qui, après la lecture de la missive, éprouve le même embarras, et ne veut pas se charger d'informer les malheureux parents de N. que leur fils est fusillé. Bientôt pourtant la nouvelle se répand dans le village, et arrive aux oreilles de la famille avec différents commentaires.

Enfin celle-ci, bien convaincuc de la réalité de son malheur, fait sonner les cloches, et va commander un office des morts au curé, eu lui donnant connaissance de la lettre qui renfermait la mauvaise nouvelle. Après avoir lu la lettre, cet ecclésiastique eut assez de peine à faire comprendre aux parents que leur fils n'était ni fusillé, ni mort, mais qu'il était fusilier, et qn'il vivait pour la défense de la patrie.

Quand N. rentra dans ses foyers, le maire le prit sans doute pour un revenant.