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Titre : Le Berquin de l'enfance : contes choisis pour les enfants

Éditeur : (Limoges)

Date d'édition : 1882

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33258659d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (160 p.) ; gr. in-8

Format : Nombre total de vues : 159

Format : application/epub+zip

Description : Collection numérique : Fonds régional : Limousin

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1641904

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-2256

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2011

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recueillir une tout aussi abondante. Mais quelle fut sa surprise de n'y trouver que des branches couvertes de mousse et quelques feuilles jaunies! Plein de jalousie et de dépit, il alla trouver son père, et lui dit Mon père, quel arbre m'avez-vous donné? il est sec comme un manche à balai, et je n'aurai pas dix pommes à y cueillir. Mais mon frère! oh! vous l'avez bien mieux traité. Ordonnez-lui du moins de partager ses pommes avec moi. Partager avec toi lui répondit son père; ainsi le diligent aurait perdu ses sueurs pour nourrir le paresseux! Souffre, c'est le prix de ta négligence, et ne t'avise pas, en voyant la riche récolte de ton frère, de m'accuser d'injustice. Ton arbre était aussi vigoureux et d'un aussi bon rapport que le sien il avait une égale quantité de fleurs, il est venu sur le même terrain seulement il n'a pas reçu la même culture. Etienne a délivré son arbre des moindres insectes; tu leur as laissé dévorer le tien dans sa fleur. Comme je ne veux laisser rien perdre de ce que Dieu m'a donné, puisque je lui en dois compte, je te reprends cet arbre, et je lui ôte ton nom. Il a besoin de passer par les mains de ton frère pour se rétablir; et il lui appartient dès ce moment, ainsi que les fruits qu'il y fera naître. Tu peux en aller chercher un autre dans ma pépinière, et le cultiver, si tu veux, pour réparer la faute; mais, si tu le négliges, il appartiendra encore à ton frère, puisqu'il me seconde dans mes travaux.

Michel sentit la justice de la sentence de son père, et la Sagesse de son conseil. Il alla dès ce moment choisir dans la pépinière le jeune élève qu'il crut le plus vigoureux. Il le planta lui-même. Etienne l'aida de ses avis pour le