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Titre : La protection des oiseaux / par Émile Oustalet,...

Auteur : Oustalet, Émile (1844-1905). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1893

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb310456513

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (117 p.) : pl., ill. ; in-8

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Format : application/epub+zip

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k146455n

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-7709

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2011

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pace d'une heure, soit 140 en quatorze heures, Lenz compte qu'une famille d'Étourneaux consomme environ 364 insectes ou mollusques nuisibles dans une seule journée, et davantage encore quand les petits ont pris leur essor. Enfin, comme il y a généralement, dans le cours de la belle saison, deux couvées de quatre ou cinq petits, cet ingénieux observateur estime, sans exagération aucune, à 840 le nombre de Limaces ou de Chenilles détruites journellement par un seul couple et par ses descendants directs.

En Angleterre les Freux forment, dans les parcs des lords, des colonies nombreuses que l'on se contente de ramener de temps en temps à des limites raisonnables en France au contraire, ils sont l'objet des vexations continuelles. Dans les jardins publics de nos grandes villes, les persécutions exercées contre les Freux peuvent être justifiées, parce que ces oiseaux ne sont pas en bonne harmonie avec les Merles et les Ramiers, parce qu'ils incommodent les promeneurs par leur saleté et leurs cris assourdissants; mais en est-il de même dans les campagnes? Evidemment non. Le Docteur J. Franklin estime même qu'à l'exception des Cigognes, il n'y a peut-être point d'êtres aussi utiles que les Freux. « Evaluez, dit-il, à une demi-livre la nourriture de chaque Freux par semaine c'est là une moyenne bien modérée et représentez-vous que les neuf dixièmes de cette nourriture consistent en vers, en insectes, en larves. Vous leur pardonnerez alors, j'aime à le croire, les ravages qu'ils font dans les champs pendant très peu de semaines ti