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Titre : Les fleurs à Paris : culture et commerce / par Philippe L. de Vilmorin ; Introduction par Henry L. de Vilmorin,...

Auteur : Vilmorin, Philippe Lévêque de (1872-1917). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1892

Contributeur : Vilmorin, Henry Lévêque de (1843-1899). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315854459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : VIII-324 p. et catalogue de l'éditeur : fig. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque scientifique contemporaine

Description : Collection : Bibliothèque scientifique contemporaine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1461084

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-7366

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/03/2011

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le passant en les voyant, se dit « Que vont devenir ces jolies fleurs si personne n'achète avant ce soir ces compositions magnifiques et dispendieuses? » Rassure-toi, passant bénévole. Le fleuriste est économe et prudent il met à sa devanture les pièces qui lui ont été commandées pour la soirée, et qu'il est sûr, de la sorte, de ne pas voir lui rester sur les bras; il a, d'ailleurs, des arrangements avec des fleuristes un peu moins haut placés que lui à qui il cède les fleurs fatiguées par une journée d'exposition, ou le second choix trié dans les envois qui lui sont faits. Ces pauvres fleurs feront encore le bonheur de beaucoup, car tous les artifices sont employés pour leur rendre leur fraîcheur et leur rigidité de tenue. Les joncs qui les allongent, les fils de fer imperceptibles qui les soutiennent, les tampons de mousse qui les tiennent écartées, sont employés tour à tour ou simultanément. Mais plus les fleurs sont fraîches, belles et parfaites, moins ces trucs sont nécessaires et les bouquets de haut luxe sont toujours les plus simples; les fleurs en sont peu nombreuses, mais de premier choix et se tiennent elles-mêmes, gracieuses et fermes, sans la moindre sophistication, sans le moindre artifice de métier.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce qu'on peut appeler les accessoires d'un bouquet, c'est-à-dire le vase, la corbeille, le panier, le support qui doit le contenir, les rubans qui en dissimulent les queues et en font ressortir l'éclat.

La vannerie et la poterie artistique reçoivent une