ment quelconque avait produit un changement heureux dans la destinée de son ancien ami, et les lettres d'Emma la confirmaient dans son opiuion. Elle ne chercha point à la lui cacher; il conviut qu'elle ne s'était point trompée il s'ouvrait maintenant avec plus de liberté sur son amour, sur ses projets pour l'avenir. Sans confier a madame Carrers ce secret, qu'il avait juré de ne révéler jamais, il lui laissait entendre que son bonheur avait été retardé par un obstacle que bientôt il espérait voir entièrement détruit. Ces demi-confidences, que chaque jour il développait davantage, lui faisaient trouver plus de charmes que jamais dans la société de Louisa. Tout lui parlait d'Emma cette image adorée emliellissait tous ses momens, lui faisait trouver un puissant intérêt dans les occupations les plus indifférentes. 11 songeait, eu rentrautdans sa maison, que bientôt Emma en allait devenir. la maîtresse. L'appartement qui touchait le sien était celui qu'il allait faire arranger pour Emma; il nc donnait pas un ordre à ses gens, sans revenirà cctte douce pensée que bientôt tout ce qui l'entourait serait sous-