famille. Mon frère et ma sœur se feront un honneur et un plaisir de vous recevoir, vous traiteront avec respect, et c'est de leurs mains que je vous recevrai à mon retour, qui, je l'espère, sera plus prochain que vous ne le pensez. »
«Votre retour! dit-elle en se jetant dans ses bras. Ah Auguste, je crains bien .» »
« Quoi ma chère amie que pouvezvous craindre! Mon frère, soyez-en sure, ne permettra pas qu'on fasse violence à vos inclinations. »
« Eh la violence n'est pas tout ce que je crains. Mais si je les revois, ces personnes que je suis accoutumée à respecter, si elles me commandent, me menacent, au nom de toutes les puissances que je reconnais pourraije leur résister? Ma tendresse pour vous suffira-t-elle à ma défense? Auguste, ajoute- t elle en joignant les mains d'un air suppliant, emmenez-moi, emmenez moi je vous en conjure vous n'avez plus les mêmes raisons pour vous en défendre, je ne tiens à personne. La pauvre Pascaline n'excitera pas de regrets. »