qu'un autre individu mal mis attendait dans votre antichambre.
» Ce procédé, qui fait plus que friser l'impolitesse, me détermine à rompre désormais toute relation avec votre maison.
» Veuillez agréer, etc., etc.
Signé LEUMÉNIER,
» rentier, 109, rue des Batignolles. »
2° Lettre de M. Jean de Guébrignac, mise sans doute à la poste dans quelque petite boîte du quartier de la Madeleine, après l'heure du courrier, car elle portait le timbre du 1er mai, 1re levée, quoique datée de la veille. « 30 avril, 9 heures du soir.
» Mon cher Édouard,
» Malgré vos instances et la bonne volonté que je vous ai promise, tantôt après la Bourse, lorsque vous êtes venu m'exposer la situation, je suis forcé de manquer le rendez-vous pris pour ce soir de 8 à 9.
» Il me faut au moins toute la journée de demain pour réaliser la grosse somme en question; mais, le 2 mai, vers midi (je tâcherai même que ce soit à onze heures, avant que vous alliez à la coulisse), je pense être en mesure de faire face aux deux exigences de cette fâcheuse liquidation.
» Cordialement toujours,
» Signé J. DE GUÉBRIGNAC. »
La première de ces lettres, émanant de l'homme considéré par le personnel de la maison Fostin comme un parfait imbécile, permettait à M. Feltrani de savoir qui,