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Titre : Les amours d'une millionnaire / par Henri Chabrillat

Auteur : Chabrillat, Henri (1842?-1893). Auteur du texte

Éditeur : E. Dentu (Paris)

Date d'édition : 1883

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302153406

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (366 p.) ; in-18

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Format : application/epub+zip

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1303330

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-6382

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/02/2011

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C'était écrit sans doute et si la fatalité l'a ainsi décidé, c'est qu'elle a voulu en même temps me rappeler la tâche imposée à mon existence, la réhabilitation de l'innocent qui est mort au bagne, sans appui, sans espoir Je n'ai pas le droit de songer à mon bonheur ici-bas, avant d'avoir fait le dernier effort pour donner à la mémoire de mon père l'unique consolation qui soit en mon pouvoir.

Et pendant que Jean va reprendre à Paris le patient et difficile travail de ses investigations judiciaires, Jeanne, sur son désir, est transportée dans sa vieille maison de Marsannay-la-Côte.

Elle ne veut plus voir le pays du soleil qui a été pour elle le pays de la douleur; et elle revient dans sa Bourgogne aimée, elle rentre au château de l'Argilière, après une absence de trois mois.

La belle demoiselle en était partie joyeuse, bien portante et l'esprit insouciant.

Elle y revenait attristée, malade et l'esprit troublé. Hélas 1 n'est-ce pas souvent, n'est-ce pas toujours le Premier effet de cette singulière maladie, désignée sous ce npm, l'amour, après laquelle courent les humains, désolés quand ils ne l'atteignent pas?

Mais le retour dans ce château tranquille, qui ne lui rappelait que les jours calmes et placides de son adolescence, était bien fait pour rasséréner son pauvre cœur déjà tout endolori.

Jeanne ne tarda pas à reprendre ses habitudes de bienfaisance et de charité; et bientôt elle fut, comme autrefois, la providence des malheureux, qui bénissaient son nom à dix lieues à la ronde.

Soigneusement on évitait, dans son entourage immédiat, tout ce qui pouvait éveiller des souvenirs pénibles, et la mémoire de ce fatal amour paraissait s'effacer;