sont à peu près introuvables. Vers 1860, les antiquités de ce pays firent l'objet (fétudes sérieuses du colonel Ulrich (1), d'Alfred Goldeaberg (2), le grand industriel bien connu de 'Zornhof, et de de Moriet (3). Mais tous ces savants considéraient tous ces souvenirs comme des restes de fortifications. Ce ne fut qu'au début du xxc siècle que le-probléme commença à trouver sa solution,grâceausctravaux de'Keune,deWelteretde Fuchs (4). En 1901 en effet, au cours du Congrès des anthropologistes qui avait lieu à Metz, des savants vinrent à Trois-Saints en compagnie de Ranke et de Vkchow et le Musée de Metz possède une photographie de cette mémorable excursion. L'intéressant et remarquable travail d'Albert Fuchs, paru à Saverne à la veille de la guerre mondiale* contient l'essentiel des résultats des fouilles et sut le développement >de la tiviBsatïon celtique dans les Vosges (5).
Au nombre approximatif de quarante, alignées dans un ordre parfait, les tombes des Troie-Saints sont aujourd'hui entourées par des grillages. Au-dessus de'la porte d'entrée une main pieuse a naïvement dressé la croix rédemptrice. Sur une base rectangulaire, longue de un mètre ou un .peu davantage, s'élèvent verticalement,' sur o me 50 ou o ni. $0 de large, quatre sur faces dont deux légèrement bombées se rejoignent latéralement pour former un toit A deux pentes. Cette forme de stèle'-maison est la plus courante, mais il en existe' d'autres, car, au cours des- quatre ou cinq siMes de domination romaine» non seulement la maison se développe, mais aussi, et surtout les dimensions des tombas. Leur forme primitive est la hutte la plus simple. Beimbach, où notre ami Ebelmann fait office de fidèle gardien, possède un spécimen de ce genre de tombes, provenant de Hengsbourg, Une forme encore plus ancienne représente tput simple-, ment un prisme (f> ), En général les .pierres sont grossièrement, taillées, (1) Colonel Ujurich. Notice sur quelques ̃uionuinenh funéraires fomaijH et gallo-romains trttwnti près de Phalsbmturg (Meutthe) et -de fyvveme (Batr-BMn)t (Mémoires Acadénu» Metz),' i^ST, p. r<)4 à. 2cfi<. C2) A. Goi.deî«b$skî. – ̃ t-<* castfnm (folio-romain du Gyo$s~Limtner$herg. Qiulletîn SotiSti pofr la coM. des mùn. huit. ijPAb;aec\ III, 1858-1860, p. Kg?. (3) DE Moklèt. – 'Notice sur qttclqnçs mimuinents de l'époque gajto-romaitue tnuvés sur les sommets <fef Vosges près de Sawenie (Bas$e-J>lsac£\, S° série, I, 18Ç3. (4), Jahthueh der GeselUchflfi f&r lotJirinflûehc 'Geschichte tmd Attertwmhinde, 1903, 1906 et i£o8.
(5) A. Fucus. ̃ – Die Kuttur der KcHûçhat Vogeaensiedlungeii, ^ayerne rgl4 (6) Ci. Ë. LracKESHÉLD. – Les stèles funéraires en forme de maison chez les Médiomatriques et en Gaule, 1927.