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Titre : La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires / dir. Emile Blémont et Henry Carnoy

Éditeur : Emile Lechevalier (Paris)

Éditeur : Librairie générale et internationale Gustave FickerLibrairie générale et internationale Gustave Ficker (Paris)

Date d'édition : 1907

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 6232

Description : 1907

Description : 1907 (A21,T17).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1245794

Source : MuCEM, 8-Z-11065

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/07/2008

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mettant de grands biens en ce monde et dans l'autre. Ensuite chacun s'en retourne chez soi. Après avoir banqueté pendant les huit jours de cette fête (ou au moins les trois jours qui suivent), les hommes.et les geunes gens montent à cheval, habillés le plus richement qu'ils peuvent, et vont hors de la porte Babel-Oued, sur la plage, joûter et faire des passes par deux, avec des roseaux. « Les petites gens se réunissent en groupes, pour wmser et sauter, chaque nation à part, comme font les nègres de Guinée, à Séville ét à Lisbonne car les Kabyles se tiennent d'un côté, les gens du Sahara d'un autre, et les nègres aussi. Les négresses forment également une réunion particulière. Chaque nation danse avec ses tambours ou ses cornemuses, selon l'usage de son pays. Les Arabes ne viennent pas à ces assemblées, parce qu'elles sont composées de gens de peu.

« D'autres Turcs vont se balancer à (des balançoires faites) de pieux très élevés et bien fixés, du haut desquels pendent de longues cordes, où est attachée une table (planche), sur laquelle s'assied celui qui veut se balancer.

« D'autres fabriquent des instruments ronds, en bois, comme les tourelles qui, en chrétienté, servent à monter la chaux, les briques et le mortier à ceux qui travaillent aux constructions élevées (i), sorte de grue ou de chèvre, et chevauchant un à chaque bout des poutrelles qui traversent cet instrment, ils se font tourner tout autour, et de haut en bas. Pour cet amussment, chacun paie un aspre à celui qui a installé ce jeu. « On voit aussi festoyer et se réjouir dans ce jour, pour gagner quelques M~Mc~M, des chrétiens qui (oubliant que Dieu ne les a pas amenés à Alger pour des danses et des fêtes, mais pour verser des larmes qui puissent apaiser la colère céleste) se mettent des masques figurant divers personnages, dansent à la franque, et luttent au tir de la pomme ou de l'orange, avec des flèches. L'enjeu à gagner est une colombe celui qui perd, paie un aspre. D'autres montrent des marionnettes, ou font des tours de passepasse, ou des prestidigitations, réjouissant beaucoup les musulmans qui en restent tout ébaubis.

« Quatre jours avant la Pâque, dans la soirée de Lilt es-seba o« à cherin, les musulmans sont dans l'usage d'allumer beaucoup de lampes dans les mosquées. De nombreux visiteurs parcourent, pendant cette soirée, toutes les mosquées de la ville, et y entrent pour faire une oraison, comme nous faisons, nous, le jour du Jeudi Saint. De même, à bord de tous les navires qui se trouvent dans le port, corsaires ou autres, on allume tous les luminaires, car tous les musulmans sont persuadés que, pendant cette nuit, toutes les eaux ne courent plus. qu'elles dormentpendant /'cs/'<!ee J'MHe <w/tCM~' et que celui-là est bien (t) L'auteur veut probablement parler des échafaudages.