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Titre : La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires / dir. Emile Blémont et Henry Carnoy

Éditeur : Emile Lechevalier (Paris)

Éditeur : Librairie générale et internationale Gustave FickerLibrairie générale et internationale Gustave Ficker (Paris)

Date d'édition : 1907

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1907

Description : 1907 (A21,T17).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1245794

Source : MuCEM, 8-Z-11065

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/07/2008

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supplié, dans le troisième couplet, qu'on ne les laisse plus chanter si on ne doit pas leur faire une offrande. Les habitants ainsi préparés et bien disposés, le moment est venu d'exposer le véritable but de la sérénade. C'est ce que font les six couplets suivants.

Remarquez l'ordre suivi par les malins. C'est d'abord pour leur âne qu'ils quêtent des grains et des choux. Ils ne passent qu'après « l'azé balén. Et que demandent-ils pour eux ? Oh presque rien. La main de la plus belle fille de la maison, parce que, disent-ils, si on la leur accorde, la dot sera inutile. Les troubadours n'ont que faire de l'argent

Les quatre derniers couplets, enfin, peignent la fatigue et la souffrance des chanteurs qui ne peuvent réussir à amadouer le Cerbère de la maison. Les Guillouniers sont transis de froid de tous côtés, le vent souffle et la nuit tombe. Qu'on ouvre la porte, ou qu'on ne les laisse plus chanter ils tourneront leurs pas vers une maison plus hospitalière. Peut-on résister à de si touchantes supplications ?

Sans entrer dans une analyse plus approfondie, constatons que la musique, à notre humble avis, est parfaitement appropriée aux paroles simples et naïves de la chanson.

Ainsi, un chanteur fait entendre le premier couplet et la bande prend en chœur le refrain, les voix à l'unisson. L'habitant des campagnes n'a le loisir d'exercer ni son oreille ni sa voix aussi celles-ci sont-elles rebelles aux intonations variées et aux modulations, comme aux délicatesses du chant.

Notons, en terminant, pour ceux de nos lecteurs qui sont musiciens, que la Guillounè est écrite dans un ton mineur avec la note sensible altérée et qu'elle se termine par une cadence interrompue, c'est-à-dire que la dernière note est la médiante du ton.

Remarquons enfin que toutes les rimes sont masculines.

Nous ne nous sommes occupés, jusqu'à présent, que de la Guillounè dans le Gers.

Cette chanson se retrouve un peu partout, et toujours avec des changements de peu d'importance.