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Titre : La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires / dir. Emile Blémont et Henry Carnoy

Éditeur : Emile Lechevalier (Paris)

Éditeur : Librairie générale et internationale Gustave FickerLibrairie générale et internationale Gustave Ficker (Paris)

Date d'édition : 1907

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1907

Description : 1907 (A21,T17).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1245794

Source : MuCEM, 8-Z-11065

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/07/2008

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« Les compagnies d'arquebuse remontent aux premiers temps de la chevalerie. La plupart avaient d'abord agi dans l'intérêt de leur. propre défense contre les vexations des hauts barons et des ennemis de l'Etat. Elles furent par cela même utiles au Trône, et c'est ce qui porta nos Princes à exciter l'émulation des chevaliers de l'arquebuse en leur accordant divers privilèges et exemptions. Par lettres-patentes des rois Henri III, Henri IV et Louis XIII, il fut établi que les habitants qui se trouveraient habiles à l'exercice des armes pour la défense de leur ville auraient la permission de s'assembler le premier jour de Mai et de tirer au papegaut élevé en l'air que celui qui l'abattrait serait franc pendant le cours de l'année de toutes impositions, tutelle, curatelle et déchargé de logement de guerre ces privilèges ont été confirmés par lettrespatentes de Louis XIV.

« On comptait en Bretagne 33 villes et bourgs dans lesquels le chevalier de l'arquebuse qui avait abattu l'oiseau jouissait pendant un an de l'exemption des droits d'aides jusqu'à concurrence d'une certaine quantité de vin par exemple, de vingt tonneaux à Rennes, de quinze à Quimper-Corentin, de quatre pippes à Saint-Malo.

« Ces privilèges subsistaient encore dans toutes ces villes avant la Révolution. » (1)

Dans les Privilèges de la Ville de Nantes, publiés par la Société des Bibliophiles Bretons (2), se trouve un acte, en date du ier Mai 1482, par lequel le duc François II déclare exempter le Roi du Papegault à Nantes, pendant l'année « de toutes tailles, aides, dons, empruncts, guet, rireguet, garde de porte et de tous autres subsides et subvencions personnels quelconques » et, en outre, il lui fait cadeau de « l'impost de vingt pippes de vin du creu de l'evesché de Nantes, que par chacun an, durant ladite Roiaulté, celui Roy fera vendre par détail en sa maison ou aultre meson en notre dite ville de Nantes, la part que bon luy semblera. » On peut voir dans le ter volume des ^Archives curieuses de la Ville de Nantes, de Verger, une lithographie instructive sur le tir du Papegault à Nantes, en 1723.

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Le sire de Bougon, ayant accordé de nombreuses franchises aux paroissiens de Pont-Saint-Martin (Loire-Inférieure), se borna à leur demander, en signe de reconnaissance, « chacun premier (1) Notice sur les chevaliers de l'arquebuse royale de France (Leber Collection des meilleures dissertations, tome XII, pages 371-372. (2) Archives de Bretagne, tome I, pages 72-73.