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Titre : La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires / dir. Emile Blémont et Henry Carnoy

Éditeur : Emile Lechevalier (Paris)

Éditeur : Librairie générale et internationale Gustave FickerLibrairie générale et internationale Gustave Ficker (Paris)

Date d'édition : 1906

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 6232

Description : 1906

Description : 1906 (A20,T16).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k124578r

Source : MuCEM, 8-Z-11065

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/07/2008

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bientôt fait connaissance.

Je suis parti sans argent, dit l'étranger, je m'en remets & ma figure du soin de me donner les biens qui me manquent. Alors, faisons route ensemble dit le prince.

Un peu après, ils trouvèrent un autre jeune homme. Qui es-tu? lui demandèrent-ils.

Je suis le fils d'un marchand qui est mort dans un pays lointain. Mes oncles se sont approprié tout l'héritage, et je vais chercher fortune par le monde.

Viens avec nous lui dirent les deux compagnons. Sur le soir, un bûcheron se joignit encore à eux et tous quatre s'arrêtèrent dans une chaumière abandonnée pour s'y reposer. Ils partagèrent leurs provisions, et quand leur repas fut fini, ils ne leur resta rien.

Qu'allons-nous devenir maintenant ? se demandèrent-ils. Pour moi, dit le prince, je m'en remets à la Providence. Sur le Livre évident, mon sort est tracé depuis longtemps. Puis-je seulement y changer un simple point?

Pour moi, dit le jeune étranger, je compte sur les avantages de mon visage. Qui sait si quelque belle ne me remarquera pas dans la ville voisine

-Rienne vaut le commerce, continua le marchand. Par lé commerce le cuivre devient de l'argent, et l'argent de l'or? Tout cela est fort bien dit en riant le bûcheron. Mais avouez, mes amis, que Je Livre évident, les charmes d'un beau -visage et les avantages du commerce risquent fort pour l'instant de nous laisser mourir de faim. Dès demain, je vous montrerai ce que peut mon travail.

Les voyageurs se couchèrent et s'endormirent.

Le lendemain, après la prière et les ablutions, les compagnons reprirent leur chemin et arrivèrent auprès d'une petite ville.

Le bûcheron courut à la forêt, y coupa le bois mort, en fit un énorme fagot et 1 alla vendre un bon prix. Avec cet argent. il acheta des provisions et le repas fut gai.

A mon tour! dit l'étranger, le lendemain.

Il se promena par la ville insouciamment, regardant aux balcons et aux fenêtres. Une jeune femme fort riche l'aperçut. 0, le beau jeune homme dit-elle. Vite, ma servante, cours après cet étranger et amène-le par la porte secrète. La servante eut bientôt rejoint l'étranger

Seigneur, une dame charmante vous attend dans son appartement.