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Titre : La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires / dir. Emile Blémont et Henry Carnoy

Éditeur : Emile Lechevalier (Paris)

Éditeur : Librairie générale et internationale Gustave FickerLibrairie générale et internationale Gustave Ficker (Paris)

Date d'édition : 1906

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1906

Description : 1906 (A20,T16).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k124578r

Source : MuCEM, 8-Z-11065

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/07/2008

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nique ne signalent cette fameuse épitaphe, qu'il faut reléguer avec les contes de ma mère l'Oie.

Quant à Alincourt, nous avons dit qu'il n'existe pas et qu'il n'a jamais existé de village de ce nom en Picardie. L'inscription qu'y a placée Piganiol de la Force ne supporte point l'examen. Tout en admettant que, pour se distraire, les bons moines aient imaginé des énigmes de toutes sortes, il est impossible de supposer qu'ils aient été à ce point dépourvus de sens moral pour perpétuer par l'épigraphie une telle fatalité. Nous ne nions pas les épitaphes de ce genre qui se trouvaient dans plusieurs églises de France et de l'étranger. Mais tous ceux qui en ont parlé leur ont attribué un sens tout différent. Personne, jusqu'ici, ne s'est avisé de donner l'explication qui nous paraît la seule admissible. C'est que le prétendu inceste rappelé par ces diverses inscriptions serait tout simplement un inceste moral. Pour l'épitaphe d'Alincourt ou Hallencourt, il faudrait voir là d'abord une femme qui aurait été la marraine successive de deux enfants, un garçon et une fille cette dernière aurait eu pour parrain le garçon qu'elle aurait épousé plus tard. Prenons des noms. Françoise est la marraine de Pierre c'est donc le fils et la mère Pierre et Françoise tiennent sur les fonts baptismaux Jeanne c'est donc la fille avec le père, et, comme ils avaient la même marraine, ils étaient frère et sœur; enfin, Pierre et Jeanne s'étant mariés ensemble, on a l'explication du quatrième vers.

Tel est le sens que nous croyons pouvoir attribuer à l'épitaphe du prétendu Œdipe picard.

HALLIVJLLERS

(ANNEXE DE LINCHEUX, CANTON d'Hornoy).

Ches courts co (cous) d'Hallivillers.

On les surnomme aussi

Ches Argousin cTHallivillers

HA LLO Y-LÈS-PERNOIS

(CANTON DE Domart-en-Ponthied).

Ches Mengeu de mouque d'Halloueu.

Comme leurs voisins de Canaples, les habitants d'Halley mangent leur patron, puisque leur église est sotis le vocable de saint Quentin, dont la fête se célèbre le 15 novembre, et que la fête locale est fixée au troisième dimanche d'octobre or, comme à cette époque de l'année on ne voit presque plus de mouches,

A Saint-Simon,

Ches mouque s'en vont,

on dit que les gens d'Halloy leur ont fait la chasse pour en confectionner des pâtés.