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Titre : La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires / dir. Emile Blémont et Henry Carnoy

Éditeur : Emile Lechevalier (Paris)

Éditeur : Librairie générale et internationale Gustave FickerLibrairie générale et internationale Gustave Ficker (Paris)

Date d'édition : 1905

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32878822x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1905

Description : 1905 (A19,T[15]).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k124577c

Source : MuCEM, 8-Z-11065

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/07/2008

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Madame Victoire (qui date du règne de Marie-Térèse seulement) représentant le Génie de la ville d'At.

Tous ces mannequins furent brûlés par les sans-culottes, mais en 1801 ils renaquirent de leurs cendres. Depuis lors Goliat et sa femme, Samson et Tirant, l'Aigle et les chars de triomfe avec le cortège obligé de personnages allégoriques, de saints, de diables, d'hommes sauvages, etc., parcourent de nouveau les rues.

Tous les ans, au mois d'août, ces géants sortent de leur retraite pendant la kermesse, pour se promener pendant trois jours par la ville, sur les épaules de vingt porteurs cachés dans leurs jupons.

Cependant les géants avaient cessé de figurer dans la procession depuis 1786, conformément à un édit de l'empereur Josef II, qui défendit expressément qu'aucun objet profane ne vint distraire le peuple de la dévotion avec laquelle il doit assister à une cérémonie religieuse. (Cf. Annales du Cercle Archéologique de Mons, tome ix, pp. 1 et suivantes). `

En 1548, un incendie causé par l'imprudence d'un plombier se déclara à l'église Saint-Germain, à Mons.

Une procession fut instituée à cette occasion elle était appelée la procession du feu. Elle se faisait le 5 septembre et cessa d'avoir lieu après que l'église fut de nouveau brûlée pendant le siège de 1691.

(Cf. Annales duCercle Archéologique de Mons,tome 3,p.66 et note 1.)

Le château d'Eyne était habité, au moyen-âge, par les comtes de Landas. L'un d'eus prit la croi et s'arma pour la délivrance de la Terre Sainte. A son retour, il passa par Rome où il reçut du pape Innocent III, en reconnaissance de ses services, une croi faite d'un fragment de la vraie Croi: Son retour à Eyne fut fêté avec le plus grand entousiasme, une députation à cheval de toutes les localités environnantes alla à sa rencontre La parcelle de la Croi fut portée processionnellement à l'église, où peu après une Confrérie de la Sainte-Croi fut instituée.

Pour perpétuer le souvenir de cette solennité, le comte voulut qu'annuellement une procession (Ommeganck) eut lieu le dimanche après la fête de 1 Exaltation de la Sainte Croi, et que tous les cavaliers de sa seigneurie figurassent